La musculation versus l'endurance
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Alors que la musculation stimule les hormones anaboliques (testostérone, hormones de croissances, etc), l'entraînement pour l'endurance vous place plutôt dans un milieu catabolique,
avec entre-autres l'élévation du cortisol. Les entraînements d'endurance ont tendance à être long, et plus l'entraînement dure, plus le cortisol s'élève.
Le cortisol inhibe aussi la testostérone, ce qui crée un environnement hormonal défavorable à la prise de muscle.
L'endurance a un effet catabolique, notamment à cause des changements hormonaux qui vont nuire à la prise de muscle, mais cela a aussi un autre effet plus direct sur le muscle lui-même : le changements du type de fibres musculaires. Pour être bon en endurance, il faut avoir une bonne dose de fibres de type I, les fibres lentes. Elles sont très vascularisées et utilisent beaucoup l'oxygène pour se contracter. À l'inverse, pour être fort et être capable de se développer rapidement, un muscle a plutôt besoin de fibres de type II, les fibres blanches qui produisent rapidement une grande force, et qui ont un potentiel de développement plus grand. Ce sont ces fibres qui répondent le mieux à l'entraînement avec charges additionnelles. L'être humain part avec un capital de départ pour chaque type de fibres, mais il a aussi des fibres intermédiaires, qui vont être très réceptives à l'entraînement qu'elles subissent et vont commencer à se comporter soit comme des fibres lentes, soit comme des fibres rapides. L'objectif pour devenir rapidement musclé est de diriger l'adaptation des fibres musculaires. Deux efforts antagonistes Conflit entre : la protéine mTOR (l'anabolisme) et la protéine AMPK (métabolisme énergétique)
L'aérobie dépende de le système parasympathique L'hypertrophie musculaire de la système sympathique -> hormones
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